Stonehelm n’est pas une simple map de construction. C’est le fruit de quatre ans de travail acharné pour produire une création exceptionnelle. Ce projet, porté par Antroz59, est d’abord né sur son serveur et représente l’accomplissement d’efforts continus, dans lesquels celui-ci a mis tout son savoir-faire, afin d’aboutir à la map la plus aboutie possible.
Sur le papier, Stonehelm ne paraît pourtant pas être d’une originalité hors-normes, dans la mesure où il s’agit d’une map médiévale avec un immense château. Première originalité : à l’instar de la team Lyrah, cette map nécessite l’utilisation du Resource Pack Conquest. L’objectif est de tirer parti des textures du Resource Pack, bien évidemment, mais aussi et surtout d’utiliser les textures connectées afin d’obtenir un rendu plus réaliste et une palette de détails que le jeu de base ne permet pas. Se promener dans Stonehelm, c’est donc l’assurance d’être dépaysé, de circuler sur des chemins tantôt cahoteux, tant richement pavés.
Ce qui est indéniable, c’est que Stonehelm a le sens du détail. Rien que les champs entourant les remparts de la cité sont d’une élégance rare et semblent avoir été peignés par un vent imaginaire. Chaque épi semble judicieusement placé et avoir sa place. Une fois les imposants murailles franchies, on accède au coeur de la map, où Antroz fait part de tout son talent, en façonnant une ville qui semble fourmiller de vie tant elle regorge de détails et en même temps être figée dans le temps. Comme si cette opulente cité avait été vidée de ses habitants en un claquement de doigts.
Au risque d’insister dessus, les possibilités offertes par le Conquest sont étourdissantes. Outre les traces d’usure qu’elle permet de recréer, elle est notamment utilisée pour créer des gargouilles, des échoppes en tous genres et, plus généralement, toutes sortes de traces d’activité humaine. Mais au-delà de ce réalisme proprement stupéfiant et rarement atteint, c’est l’architecture de la ville qui force le respect. Entre élégance et gigantisme, les bâtiments les plus importants sont terminés par un toit qui file tout droit vers le ciel, comme étirés, sans que cette technique, pourtant répandue, paraisse désuète. En outre, toute la ville se pare de bâtiments de pierre à l’apparat manifeste, mais résolument prêt pour la guerre, avec des détails défensifs judicieusement placés. Preuve que Stonehelm est une ville aux multiples facettes, consciente que son opulence peut lui attirer les foudres de ses voisins.
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